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Le nomade digital, aussi nommé nomade numérique, se sert de la technologie pour travailler à distance tout en adoptant un style de vie nomade. Sur PIGE.quebec, Le Plan Bonheur et The Holy Van témoignent de cette tendance. Cependant, est-elle faite pour durer? Jetons un regard sur les origines de ce mode de travail.

La courte histoire du nomade digital

À quand remonte le premier nomade numérique? Pour répondre à cette question, nous devons remonter jusqu’à en 1983. En effet, à cette époque, l’auteur Steve K. Roberts a conçu un Winnebiko, une bicyclette lui permettant de parcourir les routes tout en emmagasinant l’énergie nécessaire pour son Radio Shack Model 100, son ordinateur portable. Récemment, il travaille à bord de son nouveau bateau, le Datawake.

Il aura cependant fallu attendre la fin des années 1990 pour que ce mode de vie soit davantage accessible, alors qu’Internet se démocratisait à travers le monde. Enfin, depuis le début de la décennie 2010, la vague de blogueurs voyageurs contribue à la popularité de cette tendance.

Avec autant de travailleurs autonomes qui voyagent, la communauté s’organise. Le nomade digital peut retrouver ses pairs dans des espaces de coworking, voire des espaces de coworkation. S’il est difficile d’établir un nombre exact de nomades numériques, nous estimons, en observant les groupes de discussion Digital Nomads Around the World, Webworktravel – Digital Nomad Network et Digital Nomad, qu’ils sont des dizaines de milliers à adopter ce mode de vie.

Trop beau pour être vrai?

Si ce mode de vie fait tant rêver les milléniaux, il existe cependant des bémols à ce sujet. Beth Altringer, professeure d’innovation et de design à Harvard, a sondé plusieurs nomades numériques avec l’aide de son étudiante, Daria Evdokimova. Certaines personnes interrogées ont constaté une stagnation professionnelle alors que d’autres vivent de l’incertitude par rapport à la vie de freelance : « près de 60 % des nomades numériques sont endettés à hauteur de plus de 60 000 $ US, ce qui rend leur situation on ne peut plus précaire ». D’un point de vue personnel, vous avez plus de risques de souffrir d’isolement ou de rater les événements importants de vos proches et amis.

Malgré les risques, pourquoi certaines personnes tentent l’expérience du nomadisme? Dans un article du Devoir, la Montréalaise Émilie Robichaud fait part de son expérience en tant que nomade digitale ainsi que des avantages liés à ce mode de vie : « Avec un budget de 1000 $ à 1500 $ par mois, je vis vraiment bien dans mon propre bungalow, avec femme de ménage et blanchisseuse, tous mes repas pris au resto, des activités et des soirées arrosées ». Bien entendu, il n’existe pas que des raisons économiques, mais aussi philosophiques, expliquées par le couple entrepreneur du Plan Bonheur : « Un voyage du corps, du cœur et de l’esprit pour une vie avec moins de stress, moins de négatifs, moins de possessions, mais plus d’amour, plus de conscience et plus de découvertes. »

En résumé, le mouvement du nomade numérique est loin de s’essouffler; il ne fait que s’amplifier grâce à l’évolution des technologies. Si vous souhaitez vivre cette expérience, n’hésitez pas à suivre notre blogue ou ces conseils offerts par CPA Magazine. Et vous, quel serait votre lieu de rêve pour travailler à distance?

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Les opinions exprimées par les collaborateurs du blogue sont celles de leur auteur et ne reflètent pas nécessairement l’opinion de PIGE.quebec.
Curieuse, je m'intéresse à plusieurs sujets, que ce soit l'actualité, l'histoire ou la culture populaire. Mon amour pour la série télévisée « Dans une galaxie près de chez vous » m'a inspiré pour mon mémoire de maîtrise. Ce dernier, qui devint par la suite mon premier livre, vulgarise les Duggies, le nom donné aux fans de cette série. Depuis, je m'intéresse aux études de fans en rédigeant des articles pour mon blogue « Nous sommes fans ».