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Chaque mois, nous choisissons un membre PRO qui s’illustre dans son domaine par la qualité de son travail. Ce mois-ci nous avons choisi Anissa Bélanger, designer web à Montréal. Voici donc une courte entrevue en cinq questions qu’elle nous a accordée. Elle tenait à nous mentionner ce qui l’a poussé à devenir travailleur autonome :

Tout d’abord, j’ai eu comme désir d’être travailleur autonome dès le courant de mes études. Mon enseignant en web design, qui avait sa propre compagnie de web, travaillait de la maison régulièrement pour réaliser des contrats. Dans le cadre de son cours, il nous a permis de goûter aux joies et aux inconvénients du travail autonome en nous offrant des contrats afin de développer notre expérience, ce qui m’a permis de confirmer mon désir de devenir travailleur autonome. Le fait de travailler à mon compte, les avantages fiscaux, le plaisir de varier les tâches continuellement et de développer des projets du début à la fin m’attiraient terriblement. De plus, le travail autonome nous force à sortir des sentiers battus et à découvrir de nouvelles technologies et à devenir polyvalent, alors que la plupart des emplois permanents dans le domaine nous forcent à rester dans un seul créneau et à répéter des tâches similaires jour après jour. Ainsi, à la sortie du collège, j’ai continué à réaliser divers contrats sous le nom d’Anissa Design. Cela m’a permis de réaliser des contrats très variés, allant du référencement et marketing, à la programmation web, la traduction et création de contenus, au design graphique ou encore à la conception d’un jeu de société pour enfants. Au courant de mes contrats, je me suis associé avec mon collègue Éric Côté de chez Webec, qui est maintenant mon collègue officiel et un spécialiste en design, impression et en WordPress. Le travail autonome est bien, mais parfois le fait de s’associer avec un second travailleur qui nous complète bien permet un plus grand éventail de compétences au sein de l’équipe, et la réalisation de plus de contrats.

Quelles difficultés as-tu rencontrées comme Web Designer?

Les principales difficultés que j’ai rencontrées en tant que web designer a été du domaine de la recherche de clients en tant que travailleur autonome. Au démarrage, nous connaissons généralement peu les outils de recherches de contrat et comme à ce moment-là, nous n’avons pas encore de nom, il est plus difficile d’y aller avec le bouche-à-oreille et avec sa réputation. Il faut travailler dur pour trouver des clients, en particulier au début. Une autre difficulté fut de bien estimer le prix des divers travaux offert, en particulier selon notre expérience de départ. C’est avec l’expérience et beaucoup de recherches que nous en sommes venus à une bonne technique, mais au début, cela devenait très compliqué, et bien entendu, une erreur de soumission peut être fatale et faire perdre un contrat.

Ensuite, une autre complication au démarrage est d’expliquer à certains clients pourquoi notre nom n’apparaît pas toujours sur un site réalisé par Anissa Design. Plusieurs de mes propres contrats ont été réalisés en tant que sous-traitant pour une autre compagnie qui en avait trop accepté pour ses propres capacités. Une fois le projet réalisé, comme c’est la compagnie initiale qui a engagé Anissa Design pour faire en leur nom un contrat, c’est le nom de la compagnie qui emploie qui apparaît sur le site. Malheureusement, pour beaucoup de clients, cela est vu comme un mensonge et ils n’aiment pas lorsqu’ils ne voient pas votre nom sur deux ou trois des sites réalisés par vous. La majorité d’entre eux comprennent le concept de sous-traitance et acceptent ce fait, mais d’autres connaissent peu notre domaine, et cela leur fait donc peur.

Une dernière difficulté que j’ai connue a été le paiement pour mes travaux. Malheureusement, lorsqu’on est travailleur autonome, il peut être difficile de se faire payer. J’ai eu la mauvaise expérience, une fois, de ne jamais avoir été payé par un client, raison pour laquelle maintenant je fais et recommande à tous de demander un dépôt avant le début d’un contrat, car un projet coûteux et long à réaliser peut faire perdre beaucoup d’argent et de temps à un travailleur autonome lorsqu’il n’est pas payé.

Est-ce qu’il y a des choses que tu aurais désiré savoir en début de carrière?

Bien entendu! J’aurais notamment désiré connaître les divers outils de recherches de contrat, en particulier Pige Québec. J’ai malheureusement découvert pige Québec qu’un an après le début de ma carrière de travailleur autonome! La plupart de mes contrats et partenariats professionnels ont été faits via Pige Québec. Les avantages de cette ressource sont la rapidité de réponse des potentiels clients, la pro activité qui y est présente et bien sur, leur excellent bassin d’offres de contrat dans mon domaine. Une autre chose que j’aurais aimé savoir en début de carrière est comment faire un contrat par écrit « béton », c’est-à-dire un contrat qui me protège tout en protégeant le client de manière efficace. Les premières soumissions ne sont jamais à 100% complètes, et c’est avec l’expérience que nous apprenons à bien délimiter les caractéristiques et détails d’un contrat de travail.

Est-ce qu’il y a certains trucs ou habitudes qui t’aident à faire ton travail?

Il y en a plusieurs! Bien évidemment, il y a l’utilisation de mes logiciels. Évidemment, je possède la suite Adobe, mais j’utilise aussi énormément Freemind pour réaliser des « mind map », ce qui me permet de bien hiérarchiser des sites web et la réalisation d’un projet sans oublier quoi que ce soit. Au niveau du calcul de mes heures et de celles de mon collègue, nous aimons bien utiliser Harvest, qui s’ajoute directement dans le navigateur et calcule les heures par journées, shift, par projets et par personne. Le décompte est ainsi très efficace et précis.

Lorsque je démarre un projet, j’ai aussi comme habitude, avant toute chose, d’analyser le site actuel s’il y en a un, et de faire des comparatifs avec tous les compétiteurs. Il est important de comprendre le domaine relié au site à réaliser, et plus encore, ses internautes. Bâtir une liste des besoins et habitudes du client potentiel est primordiale si on veut bien cerner ce qui va l’attirer, l’inciter à interagir sur le site et mieux encore, à devenir un client fidèle et régulier. Idéalement, je crée une petite fiche décrivant le client cible habituel.

Pour chaque site web, je réalise un Wireframe et souvent par la suite, une maquette Photoshop détaillée que je montre au client pour approbation. Cela évite de refaire un site web en entier si le client n’est pas satisfait. J’en profite aussi pour lui montrer le déroulement du projet à plusieurs étapes. Cela développe une confiance de la part du client, car il voit que le projet avance, et ça permet aussi de confirmer l’évolution du projet. Au niveau du SEO, j’aime toujours tester sur une base régulièrement mes sites web sur les divers sites d’analyse du référencement afin de me mettre à jour sur le score.

Est-ce que tu as quelques livres ou ressources que tu recommanderais à d’autres Web Designers?

Mes principales ressources sont Pige Québec et Agent solo au niveau de la recherche de contrat. En ce qui concerne les courants de tendances web ou encore les connaissances techniques, j’aime beaucoup participer à et aller voir des conférences, ou encore regarder des webinaires. À Québec, tout comme à Montréal, on peut s’inscrire à énormément de conférences sur le web et le design, gratuites ou payantes. Beaucoup de webinaires sont accessibles sur le web ou encore sur les réseaux sociaux tels que Facebook. En s’abonnant à des groupes sociaux sur le web ou pour travailleurs autonomes, il est aisé d’en trouver. Au niveau de l’inspiration, j’aime bien regarder régulièrement sur des sites de portfolio comme Behance ou Codepen pour voir les nouvelles idées et tendances, ainsi que les articles sur entrepreneur.com, et lorsque je trouve un problème épineux, il y a souvent une réponse sur Open Classrooms.

Si tu avais un seul conseil à donner pour aider un consultant ou pigiste à trouver des contrats, quel serait-il?

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Mon seul et unique conseil serait de ne pas se concentrer uniquement sur une seule méthode, et d’innover. De mon côté, je ne faisais pas que passer des appels « cold calls » ou soumissionner sur les offres de Pige Québec (bien que Pige Québec ait été pour moi particulièrement efficace et simple d’utilisation). J’ai aussi envoyé des demandes de contrats aux divers maires et représentants de la région. Il peut être étonnant de voir la quantité de réponses à une telle demande. La ville de Lévis a été particulièrement rapide à transférer ma demande à un autre département, et j’ai rapidement eu un contrat avec eux. Mon portfolio web ainsi que mon profil Linkedin très complet et bilingue ont attiré plusieurs contrats et employeurs. Facebook m’a mis en contact avec plusieurs travailleurs autonomes qui m’ont eux-mêmes ouvert à d’autres perspectives. Il peut aussi être intéressant de publier des offres sur des sites d’affichage d’entreprise ou encore d’aller voir les sites de recherches, qui publient souvent des offres de contrats ou d’emploi temporaire à distance. En bref… L’important est de se distinguer en ne mettant pas tous ses œufs dans le même panier, et de ne jamais décourager!

Tu es dans les Top 20 soumissionnaires, qu’est-ce qui constitue pour toi une bonne soumission et ce qui permet, selon toi, d’avoir le plus de chance d’obtenir un mandat?

La soumission doit comporter un texte personnalisé selon l’offre de contrat montrant les avantages à travailler avec vous. Les références de projets réalisés et des liens vers vos réseaux professionnels et portfolio web sont les bienvenues. Le texte doit être sans fautes, bien écrit, courtois et écrit dans la langue de l’offre. Si l’offre nécessite du bilinguisme, il peut être intéressant d’avoir une version en français et un en anglais. N’hésitez pas à parler de votre méthode de travail, de vos meilleures et plus impressionnantes expériences, de vos compétences et surtout, présentez-vous au début de votre soumission. Il peut être intéressant de noter un tarif, mais comme la majorité des offres de contrat manquent d’infos et sont incomplètes, je considère qu’il y a trop de risques de ne pas présenter le bon tarif. Ainsi, de mon côté, je préfère inscrire « à discuter », à moins que la soumission ne demande expressément un prix dans la soumission. Je préfère discuter avec le client pour bien évaluer le tarif approprié et bien sur, cela évite d’offrir un tarif ridiculement élevé pour un projet qui a simplement été mal décrit par le client dans l’offre. Listez vos compétences, mais assurez-vous qu’elles ont un lien avec le projet ou de potentiels éléments du projet qui ne seraient pas mentionnés dans l’offre. Il n’est donc pas nécessaire, dans une demande de création de logo, de parler des divers langages de programmation que vous connaissez. En parler donnerait fortement l’impression que vous n’avez pas lu l’offre et vous refuserait rapidement. Les soumissions qui se distinguent le plus sont celles qui sont les plus pertinentes, bien composées, droit au but, mais offrant des compétences appropriées. Prenez la peine de lire l’offre du début à la fin et décortiquez-la. C’est en connaissant le projet et en comprenant la demande que vous ferez une soumission appropriée.

Voir le profil d’Anissa sur Pige Québec

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