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Dans un article précédent, nous vous avons présenté trois entrepreneurs ayant atteint leur objectif monétaire via une plateforme de sociofinancement. Premier constat : ces entrepreneurs avaient des objectifs modestes, pouvant s’élever jusqu’à 5000 $. Deuxième constat : ils ont tous utilisé des plateformes de sociofinancement québécoises, soit La Ruche, haricot et Ecloid. Cette semaine, nous nous intéressons à deux entrepreneurs dont leur objectif se situe dans les cinq chiffres et qui ont utilisé des plateformes populaires à travers le monde.
4. Clément Marty, du Café Chat l’heureux
Site de sociofinancement utilisé : Indiegogo
Montant recueilli : 41 153 $ sur 40 000 $
C’est en visitant le Japon et la Corée du Sud que Clément Marty a découvert les cafés à chats, c’est-à-dire des cafés dans lesquels les clients peuvent interagir avec des chats. Amoureux des animaux et souhaitant améliorer la condition animale au Québec, M. Marty souhaitait apporter ce concept de café à Montréal. Son objectif monétaire étant élevé, il souhaitait assurer une bonne visibilité : « Il faut qu’à tous les jours, il y ait quelque chose qui parle de notre campagne de financement, de la raison du pourquoi [les gens] vont être concernés par [notre cause] et pas juste comme un don où on aime le projet. Il faut rendre quelque chose d’abstrait, de tangible. » Depuis, son café héberge huit chats, tous en provenance de refuges et choisis en fonction de leur sociabilité.
5. Will Dubé, de Jotun
Site de sociofinancement utilisé : Kickstarter
Montant recueilli : 64 265 $ sur 50 000 $
Pour Will Dubé, le chemin vers la création de son jeu vidéo indépendant a été long. Avant le lancement de sa campagne sur Kickstarter, il a préparé un plan de marketing précampagne en se basant sur plusieurs articles, billets de blogues et autres textes liés aux campagnes qu’il a suivies. Entre la décision de créer son jeu vidéo et le lancement officiel de sa campagne, sept mois se sont écoulés. Sur Gamasutra, un site Internet spécialisé en conception de jeux, M. Dubé partage son expérience en indiquant à quel point il faut être impliqué dans sa campagne : « “Kickstarter” un projet est un emploi à temps plein. Du mois précédent la campagne jusqu’à sa fin, attendez-vous à passer tout votre temps là-dessus. C’est du marketing et de la gestion de communauté à temps plein. Selon la taille de votre équipe, vous pouvez oublier le développement [du jeu]. » (Traduction libre) Aux dernières nouvelles, l’équipe derrière le développement de Jotun finalise la version alpha du jeu, qui sera bientôt mise à l’épreuve par des centaines de supporteurs.
Comme nous l’avons constaté auprès de nos entrepreneurs interrogés, le sociofinancement ne s’accomplit pas en un claquement de doigts. Si vous avez établi une communauté autour de votre projet avant le lancement de votre campagne, vous avez plus de chances de réussir celle-ci. Or, si vous partez à partir de rien, le succès reste possible, mais plus difficile à atteindre. Heureusement, nos pigistes spécialistes en marketing ou en gestion des médias sociaux peuvent vous donner un coup de main avant, pendant et après votre campagne de sociofinancement.