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Lorsqu’on devient travailleur autonome, il y a de nouvelles dépenses à prévoir : un nouvel ordinateur, des logiciels spécialisés, un site Internet expliquant vos services… Pour couvrir les frais de démarrage, il existe différentes sources de financement. Parce que certaines d’entre elles s’appliquent à des conditions particulières, un tour d’horizon s’impose.
Une mise de fonds convenable
Afin de prouver votre bonne volonté auprès des banques ou d’organismes offrant du financement public, il est recommandé d’avoir une mise de fonds, constituée à partir de vos économies ou de l’argent de vos proches. Par exemple, la mesure Soutien au travail autonome exige une contribution financière au moins équivalente à 15 % de l’allocation qui vous sera versée, sous forme d’argent ou de biens. Si votre mise de fonds est insuffisante et que vous souhaitez acquérir de bonnes habitudes pour économiser, nous vous suggérons ces cinq idées pour partir du bon pied.
Un prêt bancaire
On raconte souvent qu’il est difficile d’emprunter lorsqu’on est pigiste. Difficile, mais pas impossible si vous gérez bien vos finances. S’il est préférable d’avoir accumulé au moins deux ans d’expérience en tant que travailleur autonome, Jonathan Haziza, directeur de produits, solutions hypothécaires à la Banque Nationale, affirme qu’un bon comportement de crédit est avant tout recherché : « pas de retard majeur en cours ou dans le passé sur les paiements des cartes de crédit, pas de faillite, la capacité d’accumuler des actifs à travers le temps ou de faire des investissements. » Qu’un prêt bancaire soit envisagé ou non, vous pouvez néanmoins vous tourner vers des services conçus spécialement pour les travailleurs autonomes, comme ceux du Mouvement Desjardins ou de la Banque Manuvie.
Une aide financière du secteur public
Malgré la paperasse que cela peut occasionner, un coup de pouce de la part du gouvernement ou d’organismes dédiés à l’entrepreneuriat est toujours la bienvenue. Un peu plus tôt, nous avons mentionné la mesure Soutien au travail autonome, qui permet un soutien financier « équivalent au taux du salaire minimum en vigueur sur une base de 40 heures par semaine ». Il existe plusieurs programmes de subventions, de contributions ou d’aide financière, mais certains d’entre eux s’adressent à une catégorie spécifique d’entrepreneurs. Par exemple, le Fonds d’intégration pour les personnes handicapées soutient les personnes ayant un handicap physique ou mental en leur offrant un soutien continu lors du développement de leur entreprise.
Autres exemples d’aide financière du secteur public :
- Bourse de la Fondation Montréal Inc.
- Femmessor
- Futurpreneur
- Jeunes volontaires
- Stratégie jeunesse des SADC et CAE
Un crédit communautaire
Si vous n’avez pas accès à des services financiers ou à du crédit traditionnels, le crédit communautaire peut être une solution pour le démarrage de votre entreprise. Il s’agit d’un prêt d’honneur, remboursable entre 6 et 60 mois, à un faible taux d’intérêt, admissible aux personnes ayant un faible revenu. Selon le Réseau québécois du crédit communautaire, le prêt moyen est de 6 100 $ et le taux de remboursement des prêts se situe à 92 %.
Une campagne de sociofinancement
Vous avez des admirateurs de votre travail? Pourquoi ne pas leur demander une contribution financière en échange d’une récompense? Le sociofinancement, aussi nommé financement participatif, s’est diversifié au cours des années. Si Kickstarter et Indiegogo sont les plateformes les plus connues, il en existe d’autres pouvant répondre aux besoins des travailleurs autonomes. Fondé en 2013, Patreon permet aux créateurs (bédéistes, musiciens, illustrateurs, etc.) d’avoir un support financier de leurs fans sur une base régulière. À titre d’exemple, Denis Talbot, ex-animateur et ex-producteur de M. Net, recueille actuellement plus de 1 350 $ par mois pour son émission Radio-Talbot.
Grâce à une bonne préparation, il est possible de recueillir assez d’argent pour partir à votre compte. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est préférable d’avoir en main un plan d’affaires solide. Cet outil, utile lors de la négociation d’un prêt, fera l’objet d’un prochain billet.