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Lorsqu’on commence comme travailleur autonome, on a rarement le loisir de lever le nez sur une offre de contrat. Ce qui fait que, de fil en aiguille, on arrive à se monter une clientèle avec les mandats qu’on a repêchés ici et là.
Au final, on couvre un large spectre de domaines. Est-ce bon?
D’un certain sens, oui, car on acquiert toutes sortes de compétences qui créent notre bagage professionnel. On interagit avec des acteurs de différents secteurs d’activités auxquels on n’aurait jamais eu accès autrement. De plus, lorsque votre domaine est contingenté, en diversifiant votre offre vous augmentez le nombre de contrats potentiels.
Bref, pour nous, oui, c’est important et formateur, mais qu’en est-il pour notre clientèle? Pensez-vous que « je touche à tout » soit un argument puissant pour attirer un nouveau prospect?
Prenons l’exemple d’un entrepreneur qui œuvre dans le domaine du textile. Il lance une nouvelle collection de vêtements et cherche un rédacteur pour son nouveau blogue. Sera-t-il plus tenté de recourir aux services d’un rédacteur dit « généraliste » ou d’un autre qui s’affiche comme « rédacteur mode »?
Bien sûr, cela va de soi, il optera pour le deuxième qui possède probablement une connaissance plus approfondie du domaine. Mais est-ce vraiment le cas?
Peut-être que le rédacteur généraliste a effectué plusieurs mandats avec de grandes chaînes de l’industrie vestimentaire, mais il n’a tout simplement pas su le mettre en valeur et a été écarté d’emblée.
Autrement dit : à vouloir trop tirer partout, on manque souvent sa cible.
Je vous entends dire : « Oui, mais je ne fais pas qu’une seule chose. » Bien entendu! Pensez-vous que le rédacteur mode en question n’a que des contrats en mode?
Bien sûr qu’il sait rédiger un communiqué de presse pour un organisme de charité (et il le fait peut-être même déjà!). Un n’empêche pas l’autre.
Comment rectifier le tir?
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Publiez gratuitement votre projet sur Pige.Québec, recevez plusieurs devis rapidement et sélectionnez le fournisseur idéal. Gratuit, rapide, sans commission et sans engagement. Publiez votre offre gratuitementPrenons la situation d’un autre point de vue. Vous souhaitez remplacer les fenêtres de votre maison. En faisant une petite recherche sur Google, vous trouvez différents fabricants.
L’un d’entre eux se dit « le spécialiste des fenêtres » alors que l’autre proclame concevoir « de tout pour votre maison ».
Qui aura votre faveur? À qui ferez-vous confiance? Qui aura davantage l’expertise recherchée?
C’est sans doute le premier qui remportera le combat et qui recevra votre visite. Et, oh, surprise, peut-être que sur place, vous vous rendrez compte qu’il conçoit également des portes et qu’il y possède une division pour les planchers.
J’exagère à peine!
Peut-être avez-vous aussi la frousse de « perdre » certains clients si vous vous affichez comme « spécialiste » d’un domaine particulier.
Je sais, j’étais pareille.
Pour ma part, je m’affiche comme rédactrice Art de vivre. Pourquoi? Parce que c’est mon domaine de prédilection, c’est ce dans quoi j’excelle le mieux et c’est ce qui me passionne.
Toutefois, je me suis longtemps autoproclamée « rédactrice professionnelle », quoi de plus vague?
J’avais peur de faire fuir des clients qui ne naviguaient pas dans les eaux que j’aurais choisis. Pourtant, ce n’est absolument pas le cas.
Personne, jusqu’à maintenant du moins, m’a fait sentir qu’il levait le nez devant mes services prétextant qu’il n’appartenait pas au domaine de l’art de vivre.
Mais à l’inverse, je me positionne beaucoup mieux auprès des entreprises qui évoluent dans ce secteur et c’est tant mieux, parce qu’au fond, c’est eux que je vise, non?
Depuis que j’ai défini ma « spécialité », c’est fou comme ma prospection de clients, ma promotion et mes outils marketing ont changés. Car je sais maintenant à QUI je m’adresse!
Oui, d’accord, on peut dire que j’étais un cordonnier mal chaussé, car la première chose qu’on demande avant de rédiger un texte est : « À qui s’adresse-t-il? » afin d’adapter notre message.
Et nous sommes les premiers à demander au client de préciser, s’il lance un « aux 18-45 ».
On s’empresse de poser une multitude de questions pour finalement se rendre compte que son shampoing par exemple, s’adresse à la jeune femme professionnelle de 32 ans.
Est-ce que ça veut dire que l’étudiante de 18 ans ne sera pas interpellée et ne l’achètera pas? Absolument pas! Mais plus on est précise, mieux on atteint notre but.
Alors, quelle est votre spécialité?