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Lorsqu’on débute en tant que rédacteur ou réviseur, il est impensable de ne pas posséder au minimum un dictionnaire dans sa bibliothèque. Pour certaines personnes, un dictionnaire n’est pas assez. Il en faut plusieurs, de l’encyclopédique au spécialisé. En attendant d’avoir assez d’argent pour bien garnir sa bibliothèque, quels ouvrages doit-on se procurer en premier? Voici quelques suggestions d’ouvrages, qu’ils soient dictionnaires ou non, que nous considérons comme incontournables.
Écrire pour vivre, de Jean-Benoît Nadeau
Si vous vous dirigez vers l’écriture d’articles journalistiques ou de livres, cet ouvrage est fait pour vous. En effet, parmi les sujets abordés, le journaliste Jean-Benoît Nadeau explique comment tirer parti du droit d’auteur et comment protéger votre idée. Pour ceux qui n’envisagent pas le journalisme, ce livre regorge néanmoins d’informations pouvant s’appliquer à d’autres aspects du rédacteur, comme la recherche d’idées, la négociation et le processus d’écriture. Un incontournable pour retrouver l’inspiration perdue.
La Révision linguistique en français, de Ginette Lachance
Ce livre, écrit par une réviseure linguistique ayant accumulé plus d’une vingtaine d’années d’expérience, donne un aperçu intéressant de son métier. L’auteure indique plusieurs outils à utiliser selon les fautes à corriger ainsi que le processus de révision, qu’il soit effectué sur papier ou par ordinateur. De plus, elle offre des conseils liés au travail autonome, comme la formation et la sous-traitance. Malgré la date de sa publication (2006), cet ouvrage demeure pertinent, puisqu’il offre une méthode pouvant être adaptée par le lecteur.
Usito, collectif
Côté dictionnaires, Le Petit Robert est reconnu en tant que dictionnaire de langue incontournable. Or, comme le mentionne Jean-Claude Boulanger, spécialiste en lexicographie, Le Petit Robert ainsi que Le Petit Larousse sont avant tout des dictionnaires français destinés à un public français. Pour rejoindre un public québécois, il vaut mieux se tourner vers Usito, le premier dictionnaire électronique décrivant l’usage standard du français québécois. Non seulement celui-ci est un dictionnaire de langue, il continent également plus de 2000 anglicismes et autres emplois critiqués ainsi que 10 000 québécismes et mots caractéristiques des contextes canadien et nord-américain.
Le Bon usage, de Maurice Grevisse et André Goosse
S’il existe un investissement important pour un réviseur linguistique, c’est bel et bien l’acquisition du Bon usage. Sa dernière édition, publiée en 2011, contient plus de 1600 pages consacrées à la grammaire française, que ce soit le complément d’objet, les pronoms indéfinis ou les adverbes de négation. Si vous n’êtes pas convaincus de la rentabilité de votre investissement, il est possible d’avoir un accès gratuit à la version en ligne pendant dix jours avant de vous y abonner pour 36 €/année.
Le français au bureau, de l’Office québécois de la langue française
Sur quelles pages la pagination est-elle absente? Doit-on insérer un trait d’union après l’indicatif régional d’un numéro de téléphone? Quel est le féminin d’acquéreur : acquéreuse ou acquéresse? Toutes ces questions ont leur réponse dans cet ouvrage, qui en est rendu à sa septième édition. Il comprend entre autres une section sur les difficultés grammaticales et orthographiques, mais aussi un exposé des principes de l’écriture Web ainsi qu’un chapitre sur le protocole. Le français au bureau offre également des exemples de lettres et autres documents administratifs, qui sont téléchargeables gratuitement.
Et vous, quel est votre ouvrage incontournable?